Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
blOg-O-nOisettes
blOg-O-nOisettes
Publicité
Archives
25 août 2013

Fabliaux du mOyen age

09105Fabliaux du Moyen Age
adaptés pour le théâtre
traduits par Christian Poslaniec
adaptés par Robert Boudet

 Ed. L'école des loisirs
Coll. Classiques
4,50€ / 62 p. / 1989

 

La 4ème de couverture : La lecture des fabliaux montre la part théâtrale qu'ils comportent. Non seulement les dialogues invitent au jeu, mais la truculence des personnages, les rebondissements, invitent à la mise en scène. Nous avons donc pris la liberté d''en adapter quatre, parfois largement, pour donner envie à nos lecteurs d'endosser la « peau » de ces personnages et de les faire revivre devant témoins. Cette tentative d'approche dramatique leur permettra par ailleurs de s'intéresser à la période du Moyen Age tant par la recherche des costumes que par celle des musiques. Découvrir  en une mise en acte, un morceau d'époque, n'est-ce pas d'une certaine manière se comporter en historien ?

Mon avis : Après avoir lu tous les livres du défi-lecture moyen-âge que nous allons organiser pour la troisième année à la rentrée prochaine, j'ai décidé de me plonger également dans les livres au programme de français. En effet, en parallèle des livres du défi-lecture, les élèves de 5ème des deux classes concernées lisent aussi les livres étudiés en cours de français. Jusqu'à présent, le défi était organisé uniquement avec ma collègue d'histoire, mais à la rentrée nous intégrons notre collègue de français qui aura ces deux classes. J'ai donc vu avec elle ce qu'elle allait probablement étudier avec eux et j'ai amené ces livres pour mes vacances (livres pris dans les séries de français dont je ne m'occupe pas).

Ce premier livre est donc un recueil de quatre fabliaux adaptés pour le théâtre. Il se lit extrêmement vite, chaque fabliaux faisant en moyenne une dizaine de pages, agrémentés de nombreux grands dessins.

Premier fabliaux : Le vilain mire (le paysan médecin) : Celui-ci est le plus intéressant et le plus abouti. Un vieux paysan prend pour épouse une jeune femme. Mais il a peur qu'elle le trompe alors il décide de la battre chaque jour pour qu'elle pense plus à pleurer qu'à séduire les damoiseaux. Un jour, des envoyés du roi passent par là et lui apprennent qu'ils cherchent un médecin pour sauver la fille du roi qui se meurt d'une arrête de poisson dans la gorge. Pour se venger de son mari, la jeune femme explique qu'il est médecin, mais qu'il n'accepte de travailler que si on le frappe avant. Les envoyés vont donc prendre le paysan, l'amener auprès du roi et le rudoyer pour qu'il accepte de soigner la princesse, ce qu'il parvient sans trop d'effort. Depuis ce jour, le paysan devient le médecin attitré du roi et ne frappe plus sa femme car il a compris ce que cela faisait d'être frappé.

Cette histoire est très drôle ! D'ailleurs, Molière s'en est inspiré pour écrire Le Médecin malgré lui.

Deuxième fabliaux : Le dit du buffet : Ce fabliaux est une histoire drôle dont l'humour repose sur un jeu de mot. Un jour que le Comte promet à tout le monde de lui servir tout ce qu'il veut, un bouvier vient demander à manger. Le Sénéchal, qui était déjà contre la proposition du Comte, est très énervé que l'on offre gratuitement à manger y compris aux paysans et donne une « buffe » (une gifle) au bouvier en lui disant qu'il lui prête ce buffet pour manger. Après avoir déjeuné, le bouvier retrouve le Sénéchal et le gifle à son tour pour lui rendre son buffet.

Troisième fabliaux : Les trois aveugles de Compiègne : Cette fable est plus une morale qu'une histoire drôle. Alors que trois aveugles font la manche, un clerc croit qu'ils trompent les passants et fait semblant de leur donner une pièce pour vérifier qu'ils sont bien aveugles. Mais ces derniers, se croyant riches, vont à l'auberge et dépensent l'argent qu'ils n'ont pas. Le clerc les observe toujours et, après avoir attrapé les aveugles, fait de même avec l'aubergiste qu'il fait mine de payer.

Quatrième fabliaux : Estula : Cette histoire là est également basée sur un comique de vocabulaire. Deux frères très pauvres décident de voler leur voisin qui a un chien appelé Estula (prononcer « étula »). Lorsque le voisin croit entendre du bruit, il appelle son chien et l'un des frères répond. Il croit alors à un miracle car il pense que son chien s'est mis à parler.

Les deux premiers fabliaux sont clairement les deux plus intéressants. Ces fables ne sont pas forcément passionnantes à lire mais le seraient plus à regarder. En effet, le comique de situation et de gestuelle sont pour une grande part dans l'humour qui ressort de ces fables. Si elles sont étudiées avec les élèves, il est donc évident que le plus intéressant est de les mettre en scène. La première est également intéressante à comparer avec la pièce de Molière.

 

67997223+ d'infos :
-La présentation de l'éditeur

 

Ce billet participe au Challenge Moyen-âge organisé par Hérisson08 (32).

Publicité
Commentaires
M
J'ai lu tout les fabliau proposé c'est extra car il sont tous rigolo !<br /> <br /> Je vais pouvoir faire une seance sur ça avec mes élèves !
Répondre
M
vous n'avez pas donner la morale
Répondre
A
qu'est ce que veut dire la morale ?<br /> <br /> ps:explication
Répondre
G
très bien
Répondre
Publicité