NOir tangO

31 décembre 2017

Noir Tango
de Michael Monnin (texte)
et Philibert (dessin)

Ed. Akileos
48 p. / 2009

La 4ème de couverture : Argentine, années 40.

Miguel, formidable danseur, ne tangue plus qu'au rythme de l'alcool et des bagarres. Il a renoncé à ses rêves nomades pour sa femme Isabella Sendoval, fille d'une famille riche et crainte dans cette ville portuaire dans laquelle il a échoué. Haï par sa belle-famille qui cherche à la détruire, son chemin va croiser celui d'un autre homme, mystérieux individu, auquel son destin semble lié.

Mon avis : Voilà une bande-dessinée bien étrange ! Le dessin de Philibert est on ne peut plus particulier, ce qui donne une ambiance très spéciale.

Isabella est une jeune femme riche qui sait ce qu'elle veut. Contre l'avis de sa famille, elle a épousé Miguel, un formidable danseur de tango. Car il n'y a que le tango qui semble la transporter et lui faire éprouver quoi que ce soit. Mais au fil du temps, elle sent bien que Miguel lui échappe. Détesté par sa belle-famille, il ne se risque pas à mettre les pieds chez eux. Isabella et Miguel se retrouvent au bal, pour danser le tango. Mais chaque fois, elle craint qu'il ne vienne plus.
Miguel est de plus en plus accaparé par l'alcool, ses maîtresses et la bagarre. Quand son beau-père et son beau-frère se décident à l'assassiner, s'en est trop pour lui.

Au début de ma lecture, j'ai pensé que les dessins étaient trop particuliers pour que je tienne jusqu'à la fin. J'étais persuadée que j'allais devoir me forcer ou que j'abandonnerai ma lecture. Mais finalement, l'histoire est prenante et on se laisse embarquer dpour cet amour impossible. J'ai vite oublié que les dessins ne me plaisaient pas du tout... jusqu'aux dernières pages où je n'ai absolument rien compris ! Les personnages se ressemblent trop, je n'ai pas saisi les dernières actions. Dommage, ça m'a laissé sur ma faim pour une BD que j'avais finalement appréciée.

On pense bien évidemment à Botero lorsque l'on lit cette BD.
Une petite déception aussi pour le côté musical qui est finalement très peu présent. J'aurai aimé ressentir cette incitation à la danse, mais non. D'ailleurs le tango n'est montré que sur quelques planches.