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11 juin 2017

La psy Qui murmurait à l'Oreille des bébés

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La psy qui murmurait à l'oreille des bébés
d'Annick Simon

Ed. Dunod
16,90€ / 2017 / 250 p.

La 4ème de couvertureComme sur le fil d’un funambule… c’est ainsi que l’auteur, psychologue pendant 20 ans dans un service de néonatalogie, décrit le quotidien qui fut le sien, face aux miracles et aux drames de nourrissons prématurés ou victimes de maladies graves – et dans la proximité bouleversante de leurs parents.
Ces histoires ont la beauté des contes, celle qui convient aux épreuves de l’existence. Quelle qu’en soit la fin, elles racontent toujours la victoire de l’amour et de l’intelligence sur le désespoir.
On sait désormais que le bébé est une personne : quand la sienne ne tient plus qu’à un fil, il faut savoir lui murmurer à l’oreille que la vie est belle.

Mon avis : Merci beaucoup à Babelio et aux éditions Dunod de m'avoir permis de découvrir ce livre.

Bien sûr, si j'avais coché ce livre dans la sélection de Masse Critique, ce n'est pas par hasard. Mon fils est né avec deux mois d'avance, il est resté un mois au service de néonatalogie donc tout ce qui touche à la prématurité m'intéresse maintenant davantage. 

J'avoue que quand j'ai reçu le livre, j'ai pensé qu'il allait être compliqué à lire tant son aspect extérieur ne donne pas forcément envie. Et puis, finalement, je me suis laissée embarquée dès les premières pages par l'écriture d'Annick Simon qui nous raconte son quotidien, pendant 20 ans, en service de néonatalogie. J'ai lu le livre d'une traite tant j'ai été hapée par le récit. 

L'auteure sait nous accrocher avec de petites anecdotes sur certains bébés et certains parents, qui se fondent dans la masse de ce qu'elle a vécu et qui forment son quotidien. 

Je me suis posée beaucoup de question pendant cette lecture car si j'ai reconnu beaucoup de choses qu'elle décrit (les machines, les couveuses...), mais j'ai souvent pensé que peut-être j'aurai aimé être accompagnée par une personne comme elle quand mon fils était hospitalisé. J'imagine que chaque hôpital fonctionne différemment (je n'y connais vraiment rien). Dans l'hôpital où nous étions, il n'y avait pas de "psy" pour venir dire bonjour aux bébés et aux parents. En fait, il n'y avait pas grand monde. Des puer (avec différents degrés de responsabilité qu'on ne nous a jamais expliqué) et des internes. C'est tout. En un mois, on a vu une pédiatre une fois 10min. Personne d'autre. Attention, je ne critique pas le service, on a été bien entouré et dans l'ensemble ça s'est bien passé mais on ne nous a jamais proposé d'être accompagné de quelque façon que ce soit. Bref, tout ça pour dire que les familles dont il est question dans ce livre ont eu beaucoup de chance !

J'ai beaucoup pleuré pendant la lecture, je pense que ça montre que l'auteur a su transmettre les émotions qu'elle a pu ressentir, sans toutefois en faire des tonnes dans le texte.

Une magnifique lecture !

"Donc, ils sont nés, et cette naissance a privé leurs mamans de ce temps à la fois long et tendre, de leur fin de grossesse. Ils sont nés, alors que leurs papas étaient bien loin de se sentir pères. Et, les voilà, visibles derrière la vitre indiscrète de leur couveuse. [...] Ils ont perdu leur ventre-maman, pour se trouver dans un bocal-ventre où les mains des infirmières, où les mains des médecins, où des mains mille-pattes, toujours différentes, vont les toucher, les bousculer, percer leur peau, pénétrer en eux par divers sondes, par des tuyaux intrusifs." (p.190)

+ d'infos :
-La présentation de l'éditeur

Copie de Presse, journalisme

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Commentaires
H
En espérant que ce livre donne des idées à d'autres services hospitaliers!
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