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6 avril 2024

Girls bazaar

Girls
bazaar

de Ruchira Gupta

 

Ed. Slalom
2024 / 400 p. / 18,95€

 

Le résumé de l'éditeurLe monde d’Heera s’est toujours limité à la ruelle d’un bidonville du nord de l’Inde où elle vit avec sa famille. Mais le jour où elle est renvoyée de l’école pour s’être battue avec un garçon, elle sait que son avenir est sérieusement menacé. Alors que les adolescentes de sa tribu n’ont pour unique perspective que la prostitution, sa rencontre
avec la directrice d’un foyer de jeunes filles est décisive. Outre sa protection, c’est une nouvelle forme d’expression que Rini Di offre à Heera, celle d’un sport de combat élevé au rang d’art : le kung-fu. L’élève est fascinée, zélée et bientôt virtuose. Ce qui ne devait être qu’un cours d’autodéfense va devenir un véritable enjeu pour la jeune fille, et une question de vie ou de mort pour sa famille.

 

Mon avis : Girls bazaar est un roman dont la couverture fait très envie ! ... pourtant ce fut ma grosse (et seule) déception de ce roman ! Cette magnifique couverture chatoyante évoque l'Inde des comédies romantiques de Bollywood... or ce n'est absolument pas de ça dont il est question dans le roman ! Si la couverture devait être plus réaliste, on y verrait des kimonos de kung-fu, des salwar kameez bleu foncé, Bruce Lee, et des bidonvilles... loin de ce qu'on imagine avec cette couverture ! 

 

Cependant, on sait qu'il ne faut pas s'arrêter à la couverture d'un livre, et si selon moi cette couverture ne correspond pas au livre, ça n'empêche pas que j'ai beaucoup aimé cette lecture ! 

 

Heera est l'héroïne de ce roman. Elle a 14 ans et vit dans un quartier extrêmement pauvre d'une petite ville indienne. Ici, les castes ont de l'importance. Les Nat, dont elle est issue, sont d'anciens nomades troubadours et lutteurs mais on leur a interdit d'exercer et ils ont dû se sédentariser dans des bidonvilles. Ils ne vivent que de petits trafics et de prostitution. Dans sa rue, toutes les maison ont une back-room dans laquelle les filles se prostituent pendant que leurs frères et leurs pères rabattent les clients. Heera arrive à un âge où son quotidien devrait changer. Pour l'instant, elle se rend à l'école - quasiment le seul lieu où elle peut manger - mais elle sait que bientôt, son père essayera de la marier ou de la prostituer. Pourtant, Heera ne croit pas au destin et veut se battre pour changer les choses. Sa rencontre avec Rini Di va changer sa vie. Petit-à-petit, elle va commencer le kung-fu, gagner des médailles et de l'argent, améliorer le quotidien de sa famille, mieux manger... 

 

Ce roman est long et détaillé. Il se passe de nombreuses choses pour Heera, sa famille et ses camarades. Parfois c'est vraiment très dur à lire (même s'il n'y a pas de descriptions de violences sexuelles ou autres). Mais la force de charactère d'Heera lui permet d'accomplir de grandes choses. Le kung-fu est l'une des choses importantes dans le récit. Grâce à ce sport et à sa discipline, Heera va apprendre à se contrôler et à se battre, ce qui va l'aider dans bien des domaines. 

 

A la fin, l'autrice (qui était journaliste et à reçu des prix pour un documentaire qu'elle a fait sur ce sujet) explique que si c'est un roman qu'elle a écrit, elle y a mis de nombreuses situations réelles qu'elle a pu observer avec l'ONG qu'elle a créé dans l'un de ces quartiers. L'histoire est donc totalement plausible, ce qui rend le roman d'autant plus fort. 

 

C'est un roman que j'ai beaucoup apprécié, aussi parce que c'est un sujet dont on entend peu ou pas parler en France, le cas de ces jeunes filles indiennes prostituées, et encore moins dans un roman accessibles aux plus jeunes (4è/3è). 

 

+ d'infos :
-La présentation de l'éditeur

Merci à l'éditeur !

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