Kamishibaï

Le Kamishibaï, littéralement "théâtre de papier", est un art d'origine japonaise. Il est constitué d'un butaï ("cadre de bois") et de planches de dessins. Il sert à raconter une histoire à travers un cadre.

Le BUTAÏ
(ici en carton mais existe aussi en bois)
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Les PLANCHES de DESSINS
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Le Cadre avec les portes fermées.
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Certaines histoires jouent avec l'ouverture partielle ou non des portes.
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Les planches de dessins s'enlèvent une par une par le côté gauche (pour le spectateur).
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Lorsqu'on enlève une planche, on la place à l'arrière du Kamishibaï.
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L'histoire à raconter se trouve au dos de la planche à dessin (ex : au dos de la planche 1 on a l'histoire qui correspond à la planche 2).
On y trouve aussi le mouvement à effectuer avec l'image ( comment la déplacer, les différents mouvements...)

Le Kamishibaï a été inventé au Japon pendant la grande crise, dans les années 1930. Il est l'héritier de la tradition des contes oraux. Le kamishibaï en bois était accroché sur les vélos. Les artistes allaient de foire en foire pour raconter des histoires et vendre des bonbons. Les histoires étaient à épisodes. Ils ne racontaient la suite que s'ils avaient vendu assez de bonbons.

En France, très peu d'éditeurs publient des Kamishibaï. Les éditions Callicéphale, qui appartiennent à la librairie jeunesse La Bouquinette (Strasbourg) éditent une vingtaine de titres. Le Butaï en bois peut être acheté séparément (70€). Chaque titre est vendu avec un cadre en carton (30€). On trouve le catalogue ICI. Callicéphale a déposé son concept de kamishibaï sous le nom de "théâtre d'images".

Le Kamishibaï peut être utilisé à l'école à tous les niveaux : de la maternelle au collège, voire au lycée. Il permet de travailler l'oralité, la lecture à voix haute (il faut s'entraîner et connaître assez bien l'histoire pour pouvoir la raconter de façon satisfaisante, en ajoutant bruitages...) Au collège, on peut monter notamment 2 sortes de projets : la construction d'un kamishibaï (rencontre d'un auteur, partenariat avec le prof d'arts plastiques...) et la lecture auprès d'enfants de maternelle (partenariat avec le prof de français).

L'histoire présentée ici est Sushi de Thierry Chapeau, ed. Callicéphale.
Merci à Isabelle d'avoir pris la pose!
N'hésitez pas à cliquer sur les images pour mieux les voir.

+ d'infos :
-Les utilisations pédagogiques proposées par le Café pédagogique
-Le kamishibaï : outil Freinet 

Comments

[Annie]

Bonjour

Juste un mot pour vous signaler notre minuscule maison d'édition de kamishibaï, et de livres pour les enfants dont des bilingues.

De la conception à la fabrication, tout est réalisé dans notre atelier des Cévennes. Faites un tour sur mon site http://www.editions-taillepage.com, et à mon blog kamishibais.wordpress.com. Sur ce dernier, il y a un petit clin d’œil aux enseignants.

[petite noisette]

Ils sont vendus automatiquement avec les albums, en tout cas chez Callicéphale.

[Marie]

Bonjour, je souhaiterais juste savoir où vous vous êtes procuré votre bucai en carton?
En vous remerciant d'avance.

[Isa]

Juste un petit complément, si vous habitez en Alsace, vous pouvez demander à un illustrateur de Callicéphale de se déplacer dans votre établissement et de contribuer au projet (moyennant salaire évidemment).

[Isa]

Très bon article, clair et efficace. J'ajoute seulement que c'est un outil très intéressant pour travailler autour de la lecture avec des élèves en difficulté et qu'il est particulièrement apprécié par les élèves de Segpa et d'UPI. Reste à faire preuve d'imagination !!