La fille des enfers

4 novembre 2009

La fille des enfers
de Miyuki Etô (dessin)
et Jigoku Shôjo Project (scenario)

Ed. Pika
Coll. shônen
2006 Japon / 2008 France
8 volumes en France / 9 au Japon
(série terminée)
6,95 € par volume

La 4ème de couverture (1er volume) : Dites, vous connaissez le "Courrier des Enfers" ?
Le "Courrier des Enfers", un site Internet accessible quand sonnent les douze coups de minuit. Si l'on y entre le nom d'une personne que l'on déteste, la Fille des Enfers vient la punir... C'est la dernière légende urbaine à s'être répandue dans les collèges et lycées. Mais la rumeur disait vrai.

Mon avis : Chose peu commune, cette série de livres est une adaptation d'un manga animé. J'ai acheté les 2 premiers volumes sur conseils de la vendeuse à la librairie ("c'est mon manga préféré"). Malheureusement, je dois dire que j'ai été un peu déçue.
L'histoire est simple : une personne est maltraitée par une autre (physiquement ou psychologiquement) et décide de faire appel à la fille des Enfers. Pour cela, elle saisit le nom de la personne qui la maltraite sur un site Internet qui n'est disponible qu'à minuit. La fille des Enfers apparaît et demande à cette première personne si elle accepte le contrat : elle enverra la personne en Enfer mais celle qui a demandé ira également en Enfer à sa mort. Le lendemain, la "méchante" personne a disparu.
Dans les 2 premiers volumes, il n'y a qu'une succession d'histoires (5) sans rapport les unes avec les autres. Du coup, on ne voit pas bien l'intérêt. Apparemment, ensuite ça se complique (résumés sur le site de l'éditeur) car un journaliste cherche la fille des Enfers.
Je vais voir comment les élèves accueillent cette série pour m'en faire un avis pour précis.

Autre chose que je n'ai pas compris : il est classé par l'éditeur dans la catégorie "shonen". Or à la librairie il était rangé avec les shojo et c'est comme tel que me l'a présenté la vendeuse. D'ailleurs, les protagonistes ne sont presque que des filles et je pense que ça attirera beaucoup plus les filles que les garçons.