Khalat
Khalat
de Giulia Pex
d'après Davide Coltri
Ed. Presque lune
20€ / 2019
Le résumé de l'éditeur : Lorsque Giulia Pex découvre le récit Khalat de Davide Coltri tiré du recueil d'histoires Dov’è casa mia, elle accepte la proposition d'un éditeur italien de l'adapter. Le journaliste écrivain est spécialisé dans les projets d'éducation d'urgence dans le domaine humanitaire. Il s'est rendu en Irak, au Soudan, en Sierra Leone, en Turquie, en Syrie et dans d'autres pays, où il a collecté de nombreux témoignages de réfugiés en difficulté qui traversaient les frontières à la recherche d'un nouveau pays qui pourrait les accueillir. Il décrit non seulement les guerres civiles et les actes de terrorisme, mais aussi la solidarité, la résistance et l'espoir pour tenter de construire une vie différente.
Mon avis : Khalat est le récit d'une fuite. Une fuite face à la guerre civile et au terrorisme. La narratrice est une jeune syrienne d'une vingtaine d'années. Elle commence des études à Damas, elle est assez libre et a de grandes ambitions : étudier, voyager, devenir enseignante. Mais en 2011, de grandes manifestations se déclarent dans le pays et le régime de Bachar el-Assad réagit par la violence : c'est le début de la guerre civile.
Elle doit fuir avec sa famille. C'est le début des privations : elle doit par exemple porter le voile et son père lui trouve un mari en chemin. Le lecteur la suit à travers sa fuite : Syrie, Irak, Turquie, Grèce, Macédoine, Serbie, Hongrie, Autriche, Allemagne. La famille passe à travers de nombreux pays, des camps de réfugiés, des bateaux...
A la fin du récit, la narratrice se rend compte que cette guerre civile a gâché sa vie qui a dû changer de trajectoire. Elle ne finira pas ses études, ne deviendra pas enseignante. Elle ses mariée et à eu un enfant alors qu'elle souhaitait rester libre...
C'est un récit assez tragique, il n'y a pas vraiment de happy end même si à la fin leurs vies ne sont plus en danger.
+ d'infos :
-La présentation de l'éditeur
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