Geisha Ou le jeu du shamisen

Geisha ou le jeu du shamisen
Première et deuxième partie
de Christian Perrissin (texte)
et Christian Durieux (dessin)

Ed. Futuropolis
2017 / 19€ / 88 p.
Série en 2 tomes

Le résumé de l'éditeur : Japon, 1912. Setsuko Tsuda a 8 ans quand elle quitte son village pour une grande ville côtière, dernier espoir d’une vie meilleure. Elle chemine derrière son père, un samouraï déchu qui oublie sa ruine dans les vapeurs d’alcool, avec sa sœur et sa mère, servante éternelle du patriarche.
Les premiers temps sont prometteurs. Mais son père est fauché par un tramway. Il perd sa jambe, et tout espoir de trouver un travail. La fillette est alors vendue à une maison réputée de geisha et fera l’apprentissage des arts. Il lui faudra savoir chanter, danser, marcher avec autant d’élégance que de talent afin d’éviter de devenir servante à son tour, ou prostituée. L’enfant a un don pour le shamisen. À savoir jouer de cette guitare à trois cordes, elle peut diriger sa vie. À devenir geisha, elle pourra assurer la survie de sa famille et s’assurer un avenir. Mais rien ne sera facile pour l’enfant au visage disgracieux et à l’allure sauvage. Elle deviendra Kitsune, la renarde…

Mon avis : J'ai déjà lu plusieurs livres sur le thème des geishas, mais à chaque fois j'apprends de nouvelles choses, voire ce que je lis se contredit. Il n'est donc pas facile de se faire une idée exacte de ce qu'étaient les geishas. 

Dans ce dyptique de bande-dessinée, au-delà des geishas, c'est le Japon du début du XXème siècle qui nous est raconté. L'histoire en elle-même est assez classique : une jeune fille pauvre, vendue à une okiya pour devenir geisha. Son apprentissage, rude, et ses débuts comme geisha de plus en plus appréciée. Dans ce récit, on voit toutes les difficultés de la vie japonaise à cette époque, et pas seulement pour les geishas qui sont finalement plutôt privilégiées. D'autres jeunes filles n'ont pas cette chance, comme celles qui doivent se prostituer. Il est aussi question du grand tremblement de terre de Tokyo de 1923 qui a fait plus de 200 000 morts et qui a ravagé la ville. Cet événement est au cœur du récit du deuxième tome car il va changer beaucoup de chose pour l'héroïne.

C'est une bande-dessinée que j'ai vraiment beaucoup appréciée. Elle est très dense (2 x 88 p.) on a donc le temps d'entrer dans l'histoire. C'est une BD en noir et blanc, les dessins ne sont pas extraordinaires mais ils m'ont plu et je suis rentrée facilement dans l'histoire. 

Une belle BD que je recommande !

+ d'infos :
-La présentation de l'éditeur

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