05 avril 2022
La jeune femme et la mer
La jeune femme et la mer
de Catherine Meurisse
Ed. Dargaud
116 p. / 22,50€ / 2021
Le résumé de l'éditeur : Catherine Meurisse a résidé plusieurs mois à la Villa Kujoyama, une résidence d'artistes située à Kyoto. Cherchant à renouveler son inspiration, elle s'est immergée dans les paysages japonais. Un an plus tard, elle séjournait de nouveau au Japon, quand le typhon Hagibis dévastait une partie du pays. De ces deux voyages, placés sous le signe de la nature, tour à tour muse et dévastatrice, est né l'album La Jeune femme et la mer. « Je voudrais peindre la nature », affirme la dessinatrice française à peine atterrie sur le sol japonais. Mais la nature ne sait pas prendre la pose. Elle se transforme, nous entoure, nous subjugue. Sur son chemin, comme un miroir, un peintre japonais, qui, lui, voudrait « peindre une femme. » Quelle femme ? Nami, la jeune femme de l'auberge thermale où les deux artistes vont séjourner ? Nami, mystérieuse, n'est pas un modèle facile. Elle semble liée aux éléments naturels : elle sait lire l'arrivée d'un typhon dans les plis de la mer. Pour décrypter les signes dans ce décor rural du sud de l'archipel, un tanuki effronté, animal mythologique incontournable de la culture nippone, surgit au gré des déambulations de nos deux amis artistes. Dans une nature magnifiquement retranscrite par un trait de plume précis, où plane l'ombre d'Hokusaï et des maîtres de l'estampe, Catherine Meurisse propose avec "La Jeune femme et la mer" un récit initiatique qui questionne la place de l'Homme dans la nature et le recours à l'art pour saisir les paysages qui disparaissent.
Mon avis : Que dire de cette bande-dessinée ? J'en ai entendu beaucoup de bien, beaucoup de coups de coeur. Mais moi, elle ne m'a pas vraiment touchée.
J'ai beaucoup aimé les dessins de paysage et l'ambiance calme, sereine qui ressort de cette lecture. Mais c'est à peu près tout.
J'ai trouvé l'histoire insipide, je m'attendais à un retournement, une évolution, quelque chose... mais rien ! La jeune femme (l'autrice) est au Japon et contemple le paysage. Elle voudrait peindre mais trop subjuguée par le paysage elle n'y arrive pas. Elle fait la rencontre d'un tanuki qui lui parle et lui explique certaines choses. C'est la dose d'humour du récit. Elle rencontre aussi un vieux peintre qui voudrait peindre une femme mais n'arrive qu'à écrire des haïkus. J'aime bien les haïkus alors j'ai bien aimé les reflexions autour de cette forme de poésie.
Bref, j'ai du mal à comprendre l'engouement autour de cette BD mais... chacun ses goûts !
De Catherine Meurisse, j'avais déjà présenté Les grands espaces.
+ d'infos :
-La présentation de l'éditeur
-L'avis de Stéphie