Alice Guy

Alice Guy
de Catel Muller (dessin)
et José-Louis Bocquet (texte)

Ed. Casterman
Coll. Les clandestines de l'histoire
24,95€ / 2021 / 392 p.

Le résumé de l'éditeur : En 1895, à Lyon, les frères Lumière inventent le cinématographe. Moins d’un an plus tard, à Paris, Alice Guy, 23 ans, réalise La Fée aux choux pour Léon Gaumont. Première réalisatrice de l’histoire du cinéma, elle dirigera plus de 300 films en France. En 1907, elle part conquérir l’Amérique, laissant les Films Gaumont aux mains de son assistant Louis Feuillade. Première femme à créer sa propre maison de production, elle construit un studio dans le New Jersey et fait fortune. Mais un mariage malheureux lui fait tout perdre.
Femme libre et indépendante, témoin de la naissance du monde moderne, elle aura côtoyé les pionniers de l’époque : Gustave Eiffel, Louis et Auguste Lumière, ou encore Georges Méliès, Charlie Chaplin et Buster Keaton.
Elle meurt en 1969, avec la légion d’honneur, mais sans avoir revu aucun de ses films – perdus et oubliés. C’est en 2011, à New York, que Martin Scorsese redonne un coup de projecteur sur cette femme exceptionnelle.

Mon avis : J'avais adoré Joséphine Baker, j'ai été agréablement suprise de voir que le dernier né du duo Catel & Bocquet était consacré à Alice Guy, première femme cinéaste, absolument inconnue du grand public. 

Je ne vais pas revenir sur l'histoire en elle-même, le résumé est assez explicite et je ne peux que vous conseiller de livre cette bande-dessinée pour connaître les détails de la vie de cette grande dame. 

J'ai beaucoup aimé cette BD que j'ai dévorée en peu de temps (relatif au nombre de pages !). J'aime beaucoup les BD qui ont beaucoup de contenu et dans lesquelles on peu prendre le temps de se plonger réellement, c'est ce qu'on doit appeler un roman graphique j'imagine. Ici, on a vraiment le temps de découvrir la vie passionnante d'Alice Guy, que ce soit sa vie professionnelle ou sa vie personnelle. J'aime bien aussi le fait que l'histoire aille jusqu'à la fin de sa vie, souvent je suis frustrée parce que les biographies s'arrêtent avant la mort. 

Bref, c'est une BD passionnante que je recommande !

Une bande-dessinée qui me fait évidemment penser au petit roman de Sandrine Beau, Mademoiselle Alice et le cinéma, dans lequel j'avais découvert qui était Alice Guy.

Du même duo d'auteurs, j'ai déjà parlé de Joséphine Baker.

+ d'infos :
-La présentation de l'éditeur

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