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17 avril 2018

Il suffirait d'un signe...

9782747050401

Il suffirait d'un signe...
de Tiffany Schmidt

Ed. Bayard
17,90 € / 2016 / 502 p.

La 4ème de couvertureAu lieu de passer l'été à la plage avec ses amies pom-pom girls et son petit copain, Mia se retrouve à l’hôpital à livrer un combat contre la leucémie. Elle hésite à leur annoncer la terrible nouvelle. Pourra-t-elle compter sur eux, quoi qu'il arrive? Mia se sent perdue, elle a besoin d'un signe...

Mon avis : Le représentant venu au CDI : "celui-ci je ne vous le présente pas je le range, c'est glauque, c'est sur une fille qui a un cancer, ça va pas plaire aux élèves..."
Moi : "je le prends !"

Une fille qui a un cancer ? Comme dans Nos étoiles Contraires ? Je prends bien sûr ! Les élèves n'arrêtent pas de me réclamer des livres "comme Nos étoiles contraires".  Bon, Il suffirait d'un signe... est quand même vraiment très différent, mais si les élèves passent outre les 500 pages, je pense que ça pourra plaire à un certain nombre d'entre eux. 

C'est avant tout un roman sur l'adolescence. Au coeur du récit : l'amitié, l'amour, les relations avec les parents. Le trio gagnant pour tout roman sur l'adolescence. Mia est l'adolescente américaine populaire typique : pompom girl, elle sort avec un beau sportif convoité par toutes les filles du lycée. Mais juste avant l'été, elle sent bien que quelque chose ne va pas. En secret, elle se rend chez le médecin où le verdict tombe : leucémie ! La vie de Mia change du jour au lendemain : séjours à l'hôpital, chimio, perte des cheveux... Autant d'événements très importants mais que Mia décide de cacher à tout ses camarades, y compris sa meilleure amie et son petit-ami. Il n'y a que Gyver, son voisin et ami d'enfance, qui sera là pour la soutenir. 

Il suffirait d'un signe... est un page turner. Les histoires de pompom girls qui se font la tête pour des raisons futiles ne me passionnent pas mais bizarrement j'ai lu ce roman d'une traite. Sûrement parce que la maladie permet de donner une autre dimension au récit. 
Je n'ai pas forcément aimé les relations entre Mia et son petit-ami Ryan... parce qu'en fait ce n'est pas son petit-ami ! Ryan et Mia s'embrassent, flirtent, vont ensemble à des soirées MAIS ne sortent pas ensemble !?! Pas très crédible... Pour ce qui est de la partie amour, la fin était assez prévisible mais quand même savoureuse. 

Honnêtement, le récit n'a rien n'extraordinaire, mais ça marche quand même et on passe un bon moment. La maladie n'est pas forcément vue de la même façon que dans d'autres romans que j'ai pu lire, peut-être de façon un peu plus légère ici. Mia est une sale gosse en pleine crise d'adolescence, et comme elle est malade, elle a l'impression qu'on doit tout lui passer. Malheureusement même à la fin elle n'aura pas vraiment évoluée. Comme ses parents ne sont pas franchement sympathiques non plus, on ne sait pas trop si c'est elle qui exagère ou si ce sont ses parents qui sont relous. Ses copines, elles, sont toutes insupportables. Bref, il n'y a que Gyver qui a trouvé grâce à mes yeux...

Mais comme je suis quand même bon public, j'ai bien aimé ce roman, et je suis sure qu'il plaira à mes collégiens !

+ d'infos :
-La présentation de l'éditeur

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