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10 août 2016

COmme des images

bm_CVT_Comme-des-images_2007

Comme des images
de Clémentine Beauvais

Ed. Sarbacane
14,90€ / 2014 / 2014 p.

La 4ème de couverture : Il était une fois... des ados sages comme des images, au prestigieux lycée Henri-IV, à Paris. Un lycée où les élèves, dès la seconde, se voient déjà en avocat, en médecin, en ministre. 
L'histoire commence le jour où Léopoldine a rompu avec Timothée pour Aurélien. Ou bien le jour où Timothée, par vengeance peut-être, a envoyé un mail avec une vidéo de Léopoldine, à tout le monde. Ses amis, sa soeur jumelle Iseult, les profs, les lycéens, les parents : TOUT LE MONDE.

Mon avis : Après ma lecture des Petites Reines, j'avais très envie de découvrir un autre titre de Clémentine Beauvais. Ca tombait bien, j'avais Comme des images dans ma PAL, acheté en juin pour le CDI.
Si Comme des images propose des protagonistes d'environ le même âge que dans Les Petites Reines, l'environnement est totalement différent. A la place d'une petite ville de province c'est ici les quartiers bourgeois de Paris qui sont mis en avant. Et le lycée le plus réputé, Henri-IV, qui est à lui-seul comme le personnage central du récit. Car presque la totalité de l'histoire se passe au lycée, pendant une journée un peu différente des autres. 
Dans ce lycée, on retrouve la narratrice, ainsi que ses amies, les jumelles Léopoldine et Iseult. Léopoldine est sa meilleure amie, mais Iseult n'est jamais loin. Et puis il y a les profs et les camarades, tous très travailleurs et promis à un grand avenir. 
Ce jour-là, tout le monde a vu la vidéo de Léopoldine. Celle qu'elle avait fait, seule, lorsque son petit-ami était loin, et qu'elle lui avait envoyé. Mais voilà, Léopoldine a quitté Tim et celui-ci s'est vengé comme il le pouvait. D'ailleurs, la narratrice le comprend bien : perdre Léo, c'est TOUT perdre. Il n'a plus rien à perdre, alors rien ne le retenait. 
Si cette vidéo provoque quelques remous chez les élèves et les profs, c'est étrangement Iseult qui semble la plus touchée. Et ce qui la touche le plus, c'est justement que cette vidéo ne provoque rien de plus que quelques remous. Iseult, elle, a besoin de changement, d'événements, de scandale. 

Dès le début de l'histoire, on sait qu'une catastrophe est arrivée. Il y a un corps, un corps cassé, dans la cour du lycée. Il nous faudra tout le récit pour savoir à qui appartient ce corps et ce qui l'a amené ici. 
Les réseaux sociaux sont évoqués (on peut supposer que la vidéo a été partagée sur l'ENT du lycée même si ce mot n'est jamais écrit), ainsi que le droit à l'oubli. 

J'ai bien aimé les pages qui sont introduites au coeur du récit, comme le réglement intérieur du lycée par exemple. Cela permet d'enrichir le contexte, j'ai trouvé ça vraiment pas mal. 

Si les tergiversations d'Iseult sont au centre du récit, il y a aussi le lycée Henri-IV et ses profs qui prennent une grande partie de l'histoire. Un lycée comme on n'en voit pas d'autre ailleurs. Clémentine Beauvais a été élève dans ce lycée il n'y a pas si longtemps (elle n'a que 26 ans) alors on peut penser que ses propos sont assez justes. Pourtant, cela paraît incroyable que dans un lycée public on puisse agir ainsi !

Beaucoup de thèmes sont abordés dans ce roman, le message est donc peut-être un peu brouillé. Mais en même temps, je trouve que ça correspond bien à la vie des lycéens qui peut être foisonnante et qui n'est pas rangée dans une petite case sur un sujet précis. 

Comme des images est un roman qui m'a beaucoup plu, toutefois, je le trouve très loin de la vie des lycéens lambda (pour moi, c'est quasiment de la science-fiction!!) du coup je trouve plus difficile l'identification, l'impression de réalisme...

111458994

+ d'infos :
-La présentation de l'éditeur
-Le site de l'auteure
-L'avis d'Orbe

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Commentaires
F
à part la couverture que j'avais trouvée très belle, je ne me souvenais plus de ce roman que j'ai lu il y a un moment. en lisant ton billet je me rappelle avoir moi-aussi eu cette impression de ne pas m'y plonger totalement.
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