La guerre des petits sOldats
La guerre des petits soldats
de Gérard Streiff
Ed. Flammarion
4,50€ / 2011 / 111 p.
La 4ème de couverture : Gustave n'a que treize ans le 1er août 1914, lorsqu'éclate le conflit qui deviendra bientôt la première guerre mondiale. Dès le lendemain, son père est réquisitionné. Gustave voudrait tant le rejoindre sur le front ! Alors, pour paticiper aux combats à sa façon, il passe en revue ses camarades, comme de véritables petits soldats. Gustave prend ce jeu si au sérieux qu'il décide un jour de vraiment partir se battre !
Mon avis : Dans ce roman, l'accent est mis sur le point de vue des enfants pendant la Première guerre mondiale, à l'image de la BD La guerre des Lulus et surtout du roman Promenade par temps de guerre. J'ai beaucoup aimé le début du récit : les hommes partent à la guerre et les adolescents, trop jeunes pour partir, se retrouvent démunis : ils aimeraient se battre mais sont trop jeunes et en même temps ils sont trop vieux pour être insouciants. Dans ce roman, le groupe de copains joue à la guerre dès qu'il le peut : passage en revue des "troupes", fabrication de tranchées, enlèvement des garçons du village d'à côté censés représenter les "Boches"... C'est assez mignon et drôle.
Mais au bout d'un moment, le récit change lorsque Gustave décide d'aller réellement faire la guerre. Il trompe sa mère et se rend sur le front. Dès son arrivée il se retrouve malencontreusement en plein milieu des bombardements et il se réveille à l'hôpital, parmi les soldats. J'ai un peu moins aimé cette partie du récit. Par contre j'ai touvé très intéressante la réflexion sur les médias. Un journaliste apprend ce qui est arrivé à Gustave et écrit un article sur lui où il est décrit comme un héros ayant réussi à gagner du terrain contre les allemands. Gustave est perplexe car ce n'est pas du tout ce qui s'est passé. On comprend vite que le journaliste à l'habitude d'écrire ce genre de mensonges pour galvaniser les civils.
Un roman à mettre dans les CDI sans hésiter.
+ d'infos :
-La présentation de l'éditeur
Ce billet participe au challenge de Stéphie « Une année en 14 ».