NOtre Mère la Guerre
Notre Mère la Guerre
Première complainte
Deuxième complainte
Troisième complainte
Requiem
de Maël (dessins)
et Kris (textes)
Ed. Futuropolis
2009 / 16,25€ / 64p.
Le résumé de l'éditeur : Janvier 1915, en Champagne pouilleuse. Cela fait six mois que l’Europe est à feu et à sang. Six mois que la guerre charrie ses milliers de morts quotidiens. Mais sur ce lieu hors de raison qu’on appelle le front, ce sont les corps de trois femmes qui font l’objet de l’attention de l’état-major. Trois femmes froidement assassinées. Et sur elles, à chaque fois, une lettre mise en évidence. Une lettre d’adieu. Une lettre écrite par leur meurtrier. Une lettre cachetée à la boue de tranchée, sépulture impensable pour celles qui sont le symbole de la sécurité et du réconfort, celles qui sont l’ultime rempart de l’humanité. Roland Vialatte, lieutenant de gendarmerie, militant catholique, humaniste et progressiste, mène l’enquête. Une étrange enquête. Impensable, même. Car enfin des femmes… c’est impossible. Inimaginable. Tout s’écroulerait. Ou alors, c‘est la guerre elle-même qu’on assassine…
Mon avis : Notre mère la guerre est une série de quatre bandes-dessinées dont l'histoire se passe pendant la Première Guerre Mondiale. Le Lieutenant Vialatte, gendarme, est appelé au front début 1915 pour résoudre une étrange enquête. Des femmes ont été assassinées et retrouvées dans les tranchées. Il est hors de question que cela s'ébruite et on lui demande de mener une enquête rapide afin de punir le coupable. Mais cette enquête va se révéler bien plus complexe qu'il n'y paraît. Vialatte va découvrir le front, les tranchées et ses horreurs. La pluie, la boue, les bombardements, les morts, la folie qui guête chaque homme. Alors qu'il pensait mener rapidement cette enquête en tombant sur une troupe de jeunes délinquants, tout ne va pas se passer comme prévu. C'est une enquête qui va se poursuivre pendant toute la durée de la guerre, de surprises en retournements. Puisque le métier de lieutenant gendarme lui pèse, Vialatte va s'engager comme soldat combattant, et plus précisément, il sera chargé d'un char, ces nouvelles armes arrivant sur le front.
Au bout d'un moment, on comprend que l'histoire est racontée par Vialatte sur son lit de mort, longtemps après la guerre. Cette enquête n'est bien sûr qu'un prétexte pour parler de la guerre et de ses horeurs. Par ses différentes fonctions, Vialatte en a vu un peu tous les aspects.
Les très belles aquarelles de Maël donnent le juste ton à cette BD.
J'ai vraiment beaucoup aimé cette bande-dessinée (enfin cette série). Le propos est juste et le suspens lié à l'enquête nous tient jusqu'à lire les 4 épisodes d'un coup.
Merci So pour la découverte !
+ d'infos :
Ce billet participe au challenge de Stéphie "une année en 14" (17)