Il y a
Il y a
de Guillaume Apollinaire (texte)
et Laurent Corvaisier (dessins)
Ed. Rue du monde
2013 / 18,50€ / 43 p.
La 4ème de couverture : Au fond de la tranchée, c'est l'enfer de la guerre. Partout alleurs, l'amour et la vie continuent de vibrer. Apollinaire tisse avec génie ses rêves de poète et son quotidien de soldat au coeur de la Première Guerre Mondiale. Les peintures de Laurent Corvaisier donnent un visage à ses mots d'effroi et de paix.
Mon avis : Ce grand album reprend un poème de Guillaume Apollinaire extrait de Calligrammes, recueil publié en 1918. La première page nous en dit un peu plus sur ce poète de renom mort de la grippe espagnole à la fin de la guerre. On explique au lecteur que ce poème a été écrit dans les tranchées, en l'honneur de la femme qu'aimait Apollinaire et qui était partie en Algérie. Ce poème oscille constamment entre les descriptions de la guerre et celle de la vie, représentée par cette femme. Le poète est horrifié par la guerre et par l'absence de celle qu'il aime.
Le texte en lui-même est très beau. Les dessins de Laurent Corvaisier mettent des images sur les mots d'Apollinaire afin de les magnifier. Ces dessins très colorés, qui, je trouve, ressemblent un peu à ceux de Chagall, sont associés à des photographies en noir et blanc. Les textes, les dessins et les photographies permettent de faire le tour d'un même sujet.
Un très bel album qui permettra une première approche de la Première Guerre Mondiale pour les plus jeunes et/ou pour les faibles lecteurs.
"Il y a l'amour qui m'entraîne avec douceur" (p.35)
"Il y a à minuit des soldats qui scient des planches pour les cercueils" (p.21)
+ d'infos :
Ce billet participe au challenge de Stéphie "une année en 14" (15)