18 septembre 2011
Tuer le père
Ed. Albin Michel
150 p. / 16€ / 2011
La 4ème de couverture : Allez savoir ce qui se passe dans la tête d'un joueur.
Mon avis : Je ne sais pas trop quoi dire de ce titre. Comme vous le savez surement maintenant, j'aime vraiment beaucoup Amélie Nothomb et son style; je ne manque JAMAIS une sortie. Mais ce titre là m'a perturbé. Je n'ai pas eu l'impression de lire du "Nothomb". Pas de faits étranges, pas de prénoms sympathiques, pas de jubilation à la lecture, pas de fin bâclée...
Je l'ai lu d'une traite, ce qui veut bien dire qu'il m'a intéressé. Mais en même temps je ne me suis pas du tout sentie concernée par ces personnages magiciens, jongleurs... Je pense que c'est parce que c'est un monde qui ne m'intéresse absolument pas, qui ne m'intrigue pas.
La fin ne m'a pas vraiment surprise, je crois qu'en fait je ne suis pas réellement entrée dans la lecture, j'ai tourné les pages sans me sentir concernée mais sans non plus détester ce que je lisais.
Je n'ai pas été déçue par cette lecture, elle ne m'a pas déplue mais j'ai quand même été un peu dégoutée d'avoir mis 16€ dans un ouvrage que j'ai lu en 1h et qui ne m'aura pas marquée...
"Nous oublions tous comme nous étions fous à cet âge." (p.42)
"Les jeunes ont une qualité que tu n'as pas, que je n'avais pas non plus à ton âge : ils sont sympathiques." (p.59)
"Le suprême objet de la danse est la monstration du corps. Nous vivons avec ce malentendu que chacun possède un corps. Dans l'immense majorité des cas, nous n'occupons pas ce corps, ou alors si mal que c'est une pitié, un gâchis [...] Personne n'habite autant la totalité de son corps que les grands danseurs." (p.91)
"Il [...] se rapprocha d'un brasero à côté duquel sommeillaient plusieurs zombies qui avaient fumé du pneu." (p.94)
"Ils mangèrent sans parler, comme une famille." (p.113)
+ d'infos :
-L'avis de CapOcapesDoc
-L'avis de Luna
-L'avis de Mango
-L'avis d'Emeralda
-L'avis de Jostein
Commentaires sur Tuer le père
- et oui, perplexe après cette lecture... j'en ai discuté avec 2 collègues de français qui apprécient le genre de nothomb d'habitude, mais là elles sont aussi étonnées...