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9 août 2011

Le bizarre incident du chien pendant la nuit

9782266138437FSLe bizarre incident du chien pendant la nuit
de Mark Haddon

Ed. Pocket jeunesse
393 p. / 2003 /6,60€

La 4ème de couverture : Il a 15 ans et s'appelle Christopher Boone.
Il excelle en mathématiques et adore Sherlock Holmes.
Il aime les diagrammes, les listes, la vérité.
Il ne supporte pas qu'on le touche.
Pour lui, 4 voitures rouges à la file sont synonymes de Bonne Journée; 3 voitures rouges : d'une Assez Bonne Journée ; 5 voitures rouges : d'une Super Bonne Journée.
Il est autiste et porte en lui une part de génie.

Quand un jour, Christophe apprend que Wellington, le caniche de sa voisine, a été assassiné, il décide de mener l'enquête qui va lui permettre d'arracher au passé l'énigme de sa propre histoire. Et de nous la raconter...

Mon avis : Conseillé par Isabelle, j'ai mis longtemps à ouvrir ce livre mais je me suis décidée quand il a été envoyé - gratuitement - au CDI par l'éditeur. Je ne pensais pas que c'était un livre pour enfants et j'ai été étonnée de le voir publié par pocket jeunesse. Comme La Bécassine de Wilson, Le bizarre incident du chien pendant la nuit parle de l'autisme, ou plutôt, il met en scène un autiste. Car Christopher est le narrateur, et c'est même l'auteur de ce récit dans lequel il veut recueillir les données de son enquête. Car lorsque le chien de sa voisine est retrouvé assassiné, il décide de mener l'enquête. Mais ses questions vont le mener beaucoup plus loin qu'il ne le pensait... Je n'en dirai pas plus car le retournement de situation est vraiment un passage clé du roman. Alors que le début de son enquête concerne sa voisine, il en vient à faire des investigations sur sa propre vie et découvrira bien des secrets.

Ce roman est magnifique ! Je l'ai vraiment adoré ! J'ai adoré la narration et le style d'écriture, bien particulier. L'auteur est vraiment très doué, j'imagine qu'il a dû beaucoup se documenter sur les autistes pour réussir à retransmettre aussi bien leurs pensées. J'ai aimé la logique dont fait preuve Christopher, j'ai touvé ça intéressant et reposant. Et puis j'ai adoré la façon dont l'auteur nous raconte une quête initiatique dans la deuxième partie du roman. Christopher se rend seul à Londres et c'est pour lui une grande aventure. Ca m'a beaucoup fait penser aux romans de chevalerie dans lesquels le héros doit passer par diverses épreuves avant d'accomplir son destin. Pour moi le voyage de Christopher à Londres équivaut à cela parce que pour Christopher se sont vraiment de grandes épreuves et il se surpasse pour les réussir.

Bref, un livre à découvrir et à mettre dans toutes les mains, adultes comme adolescents !

"Ca me plaît. C'est quelque chose qu'on peut comprendre simplement en regardant le ciel au-dessus de sa tête, la nuit, et en réfléchissant, sans avoir rien à demander à personne." (p.30)

"Je trouve que les nombres premiers sont comme la vie. Ils sont tout à fait logiques, mais il est impossible d'en trouver les règles, même si on consacre tout son temps à y réfléchir." (p.34)

"Et puis, je ne sais pas ce que Père veut dire par "Ne t'occupe pas des affaires des autres". Je ne sais pas ce qu'il veut dire par "les affaires des autres", parce que je fais plein de choses avec d'autres gens, à l'école, au magasin et dans le bus, et que son métier consiste à aller chez les autres et à réparer leur chaudière et leur chauffage. Et tout ça, ce sont les affaires des autres." (p.64)

"Dans les histoires originales de Sherlock Holmes, il ne dit jamais "Elémentaire, mon cher Watson." Il ne dit ça qu'au cinéma et à la télévision." (p.131)

"Voici la blague.
Trois hommes sont dans un train. Un économiste, un logicien et un mathématicien. Ils viennent de franchir la frontière avec l'Ecosse (je ne sais pas pourquoi ils vont en Ecosse) et par la fenêtre du train, ils voient une vache brune dans un champ (la vache est parallèle au train).
L'économiste dit : "Regardez, en Ecosse, les vaches sont brunes."
Le logicien dit : "Non. Il y a des vaches en Ecosse, dont l'une, au moins, est brune."
Et le mathématicien dit : "Non. Il y a au moins une vache en Ecosse dont un côté semble être brun."
C'est drôle parce que les économistes ne sont pas de vrais scientifiques, que les logiciens réfléchissent mieux, mais que ce sont les mathématiciens les plus forts." (p.234)

1072422_3043788+ d'infos :
-La critique d'Ana76
-La critique de Majanissa
-La critique d'Ethernya
-La critique de flo_boss
-La critique de Merkillia
-La critique de Lelf

Il faut aussi lire le dossier à la fin de l'édition, pour commprendre d'où vient ce titre alambiqué... à moins que vous n'ayez deviné ?

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Commentaires
L
je note, je note!! :)
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S
Pareil, j'avais quelques appréhensions avant lecture et j'avais au final adoré ;)
Répondre
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