GOlgOtha
Ed.Asphalte
138 p. / 2011 / 14€
La 4ème de couverture : Villa Scasso, à l'ouest de Buenos Aires. Un labyrinthe de ruelles et de murs de brique, un trou régi par ses propres lois. Ceci est l'histoire d'une vengeance dans une enclave sauvage contrôlée par la bande des Gamins ; l'histoire de flics qui vouent un culte à des images pieuses, de délinquants qui vénèrent San la Muerte, et d'une guerre urbaine sourde où ceux qui survivent, ceux qui tuent, finissent corrompus, asphyxiés par leurs propres péchés. Une fulgurante chronique de la violence.
Mon avis : J'ai découvert ce livre par hasard puisqu'il m'a été envoyé par l'éditeur, via Babelio. D'habitude je ne suis pas du tout attirée par ce genre d'histoire, mais je me suis lancée et j'ai été conquise ! Leonardo Oyola nous livre ici un petit roman très noir qui se déroule dans les bas-fonds d'une banlieue miteuse de Buenos Aires. Le héros-narrateur est un policier proche de la retraite, qui nous livre son quotidien. Il est ici question de gangs, de dealeurs, d'avortements clandestins, de suicide, de religion ("golgotha" veut dire "Calvaire"), de policiers dépassés, de vengeance, de guérilla urbaine... C'est vraiment au coeur de l'Enfer que l'auteur nous emmène, et si le récit, très court, se lit d'une traite, on est pressé d'en sortir ! Dans ce lieu où règne la loi du plus fort, même les policiers n'ont pas confiance en la Justice et pensent qu'ils doivent eux-même "faire justice" et se venger.
J'ai trouvé que les personnages manquaient parfois d'un peu de profondeur, j'en mélangeais même certains, mais dans l'ensemble c'est un roman très simple.
Un roman très noir, qu'on ne peut lire que si on a le coeur bien accroché ! J'avoue que si celui-là m'a plu, je n'ai pourtant pas envie d'en lire d'autres du même auteur pour l'instant.
+ d'infos :
-La présentation de l'éditeur
-La critique de Pierre Faverolle
-La critique d'Oncle Paul
-La critique d'Yspaddaden
-La critique de Jean-Marc Laherrère
-La critique d'Hannibal
-La critique de Jeanjean
Je remercie et pour m'avoir permis de découvrir ce livre !