cOurrier internatiOnal : suite
>Les campagnes électorales : La campagne américaine de 2008 a été surnommée "l'élection YouTube", tous les candidats utilisent Internet. Cette façon de faire change les habitudes: les campagnes avec la télévision s'adressaient au public, les campagnes avec Internet parlent avec lui. Les prouesses sur Internet ne peuvent pas garantir une victoire aux élections, mais les candidats ne peuvent pas ignorer la puissance du web.
>La liberté d'expression:Au Maroc, Internet permet aux citoyens de se libérer de la censure institutionnelle. Les internautes fournissent des informations (notamment des vidéos) qui sont ensuite reprises par la presse nationale.
En Iran, un sondage montre que la population fait plus confiance au Net qu'aux autres médias. Le gouvernement considère le blog comme un outil de dissidence, il procède à un filtrage par l'intermédiaire des fournisseurs d'accès.
En Chine de nombreux sites sont fermés, les internautes sont espionnés et certains sont emprisonnés pour cyberdissidence.
En Egypte, la communauté en ligne sert de mégaphone virtuel aux mouvements d'opposition naissants. Les militants utilisent les blogs pour connaître l'heure et le lieu des manifestations, savoir qui a été arrêté ou débattre de l'efficacité des stratégies de l'opposition.
Des blogueurs et journalistes en ligne ont été arrêtés et emprisonnés dans plusieurs pays du Moyen-Orient.
En Thaïlande, le gouvernement a interdit l'accès aux sites de partage de vidéos (Youtube, Veoh, Metacafé). Les internautes doivent se tourner vers SiamTube qui diffuse des vidéos mais censure tout ce qui concerne la monarchie. Le gouvernement bannit tout ce qu'il estime offensant pour la monarchie ou pour la sécurité nationale, 2 catégories fourre-tout.
Le projet Martus est un logiciel libre qui permet aux militants des droits de l'homme d'avoir un environnement sûr et sécurisé pour stocker des informations sans crainte de représailles (plus d'infos ici).
Un rapport de Reporters sans frontières intitulé "Bienvenue dans l'ère des dictatures web 2.0". Ici un article sur le sujet.